Interview d'Abdelkader 


Abdelkader, 60 ans, propriétaire de 5 Ha à Hadjadj.

Parlez-nous de votre domaine. Etes-vous vigneron de père en fils ?

Je possède 5 Ha de vignes. Je suis entré en possession de celles ci en 1988 à la faveur d'un remembrement opéré par l'état algérien. Je travaille en partie en famille et je fais appel à des saisonniers tout au long de l'année.

Comment est composé votre vignoble ?

Mes vignes sont entièrement plantées de Cinsault. Je ne connais pas le clone mais j'ai la chance de récolter des raisins d'assez gros calibres, juteux et sucrés.

Quelles sont les particularités de votre appellation ?

Mon vignoble est un peu plus dans les terres comparé à d'autres villages mais l'influence maritime est grande. C'est assez humide et frais en été, la nuit ; mais vous savez ce que nous craignons le plus ici c'est le sirocco (vent du sud). Une journée de sirocco, juste avant les vendanges et vos raisins sont grillés. Heureusement ce phénomène est rare chez nous mais c'est arrivé par le passé et le travail d'un an est anéanti.

La SGCO est votre partenaire depuis 2008, que vous a-t-elle apporté ?

Vous savez, pour moi, la SGCO c'est Farid. Il passe me voir tous les 2 jours pendant la saison. Si je ne le vois pas au bout de 3 jours, je l'appelle pour savoir s'il est malade ou fâché (rires). Il est toujours de bon conseil et n'hésite pas à prendre de son temps pour nous apporter toujours un petit plus. Parce que, vous savez, vigneron, c'est un métier ! Et chaque année, on repart à zéro et on apprend !

Et puis j'ai appris que maintenant SGCO envoie du vin de l'autre côté de la Méditerranée. Vous imaginez, il y a peut être du raisin de chez moi, de Hadjadj, dans ces bouteilles qui sont bues en France ! Ça fait quelque chose !

Je vous le confirme, vos raisins sous l'appellation Dahra – Fleur d'Aboukir sont bien vendus en France.


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